A voir des titres aussi idiots que Tempête de boulettes géantes et sa suite, l’Ile des Miam-Nimaux, on se demande s’il est vraiment utile de se rendre au cinéma pour ingurgiter un tel plat. Subir la folie d’un jeune scientifique qui voudrait manger autre chose que des sardines laisse rêveur, n’est-ce pas ? Pourtant la folie permanente du premier opus en a fait une agréable surprise, complétement déjantée et follement animée.
La suite pouvait-elle retrouver le même niveau de délire que ce premier film ? Telle fut ma crainte première. Et puis le film a débuté, et avec lui les premiers sourires, les premiers rires aussi. L’Ile des Miam-Nimos est une expérience de haute voltige qui semble ne jamais vouloir s’arrêter, surfant sur des dialogues complètement fous, un visuel d’une variété ébouriffante et une floppée d’hommage au cinéma.
Aussi les clins d’œil à Jurassic Park, à Predator, sont évidents, quand d’autres se feront beaucoup plus subtils, mais toujours bien amenés. Ce qui fait de cette suite un projet encore meilleur que l’original, à voir absolument pour l’imagination sans limites de ses créateurs. Allez le voir et je vous garantie que votre regard sur les fraises changera.
17/20