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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 11:44

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L’occasion de voir le Lorax en avant-première ne pouvait pas se décliner, fruit de l’esprit de feu Dr Seuss’ (Le Grinch, Horton, The Cat in the Hat) et des studios responsables du très bon Despicable Me (Moi, Moche et méchant), tous les ingrédients étaient réunis pour un parfait moment de détente et de délire.

 

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Un ville perdue au milieu de nulle part, ultra colorée et entièrement faite de plastique, dirigée par un petit homme qui a construit sa fortune en vendant de l’air pur en bouteille pour faire face à l’impossible pollution menaçante, pollution dont – en passant – il est responsable. Des habitants complétement lobotomisés par les discours de cet homme, convaincus que leur ville est un paradis, qu’un enfant qui s’illumine après être allé dans l’eau est normal, que le plastique c’est fantastique. Voilà le premier constat fait quand on entre dans le film.

 

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Et puis il y a Ted, prêt à tout pour conquérir le cœur d’Audrey, jusqu’à sortir des frontières de la ville pour lui trouver un arbre. Oui mais voilà : les arbres n’existe plus, et c’est un bien étrange personnage qui va lui raconter le temps où le changement à eu lieu, où les arbres ont disparus, où le monde a été transformé à tout jamais, où le Lorax a été réveillé.

 

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Fable écologique sans détour, Lorax est un marteau qui enfonce un clou en frappant toujours plus fort, si bien que son discours si humble soit-il devient rapidement redondant et finit par ne plus imprégner, faute de subtilité. Alors on s’accroche d’abord à l’amourette de Ted, puis à l’histoire du Lorax à proprement parler lors de flash-back constants et déroutants pour les plus petits qui perdent le fil de l’aventure et finissent par décrocher.

 

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Pourtant Lorax dispose d’atouts non négligeables, il est d’une beauté incroyable avec sa palette de couleurs généreuse, dévoilant des effets de textures superbes (le plastique et les arbres), et doté d’un humour toujours présent, mais paradoxalement très discret. Pas de gros gag, pas d’éclat de rire, rien qui n’ai fait la puissance d’un Despicable Me ou qui souligne l’univers si décalé du Dr Seuss’ que l’on rencontrait dans Horton par exemple.

 

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Il manque à Lorax un je-ne-sais-quoi dans sa rythmique, et je soupçonne la VF d’y être pour beaucoup car cet effet de lenteur et de manque de puissance des textes s’efface lorsque je regarde les bandes annonces en VO. Comme quoi un rien peut nuire à tout un univers. Oui, Lorax manque le coche de peu, manquant de subtilité pour les adultes, manquant de peps pour les plus jeunes, et trop décousus dans sa construction pour relier les bambins à la cause écolo, dommage.

 

 

13/20

(sortie le 18 Juillet)

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