Dark Skies n’est pas vraiment un film d’horreur, même pas du tout. Mais Dark Skies n’est, à mon goût, pas non plus un film de science fiction. C’est un peu le pendant actuel de Signes de M. Shyamalan, à peu de choses près, même si comparer les deux serait une vaine erreur. Tout ceci, vous en conviendrez, ne répond pas à la question de savoir si Dark Skies est bon.
Un peu à part dans la vague de blockbusters qui débarquent, Dark Skies se voudra volontairement un peu plus intimiste, reprenant l’idée de base de Signes : vivre une rencontre extra-terrestre de l’intérieur. Mais là où Shyamalan parlait d’invasion, Scott Charles Stewart parle d’intrusion, c’est plus sournois, plus proche finalement d’un bon vieux X-files, d’un film d’ambiance.
Dark Skies nous plonge au cœur d’une famille paisible dans une banlieue tranquille où le quotidien bascule du jour au lendemain avec d’étranges intrusions en pleine nuit dans leur maison. Ces premiers évènements laissent rapidement place à des faits plus troublants : perte de mémoire de la part de chaque membre de la famille, perte du contrôle des corps et bien d’autres choses inexpliquées.
Evidemment les événements vont crescendo jusqu’à un paroxysme sympathique et une fin abrupte, mais efficace. Toutefois le film accuse aussi quelques lacunes, notamment dans son scénario, rien d’alarmant mais on se prend à se demander pourquoi le couple de parents ne se pose pas certaines questions cruciales. Ceci n’entache heureusement en rien le plaisir que l’on prend à regarder ce film qui, s’il ne vous fera pas sursauter, engendrera à n’en pas douter un ou deux longs frissons qui viendront vous chatouiller l’échine et faire dresser les poils sur vos bras.
Dark Skies se noie dans la masse de films et ne bénéficie pas de la même publicité ou mise en avant, mais il n’en demeure pas moins un très bon spectacle pour qui cherche un spectacle qui se démarque de la flopée d’effets spéciaux qu’on se prend dans les yeux.
17/20